Préparez-vous ! La nouvelle thématique Tango&Scan 2025 mettra à l’honneur les Métiers d’Art

Dans le cadre du Pacte pour une économie locale et durable, Tango&Scan 2025 mettra un focus sur les Métiers d’Art. À la croisée de la tradition et de l’innovation, ces savoir-faire jouent un rôle clé dans le développement économique et culturel de l’Eurométropole de Strasbourg.

Cette édition vise à :
✔ Encourager l’innovation et la créativité dans les métiers d’art
✔ Soutenir la transmission et le développement des savoir-faire locaux
✔ Favoriser les collaborations entre artisan·e·s, designers, ingénieur·e·s et industriel·le·s
✔ Renforcer la visibilité des artisan·e·s d’art et de leurs réalisationsTous les projets restent éligibles, mais une attention particulière sera portée aux initiatives intégrant les Métiers d’Art

Prix Spécial Bois Local – En partenariat avec le PNRVN

Dans le cadre de Tango&Scan 2025, un Prix Spécial « Bois Local » est lancé en partenariat avec le Parc naturel régional des Vosges du Nord. Ce prix récompense les projets innovants intégrant les ressources forestières locales et favorisant les échanges entre artisans, designers et industriels.

3 catégories – Dotation de 4 500€ chacune :
Savoir-faire & objet : Création d’objets et d’aménagements mettant en valeur le bois local
Service : Développement de services et stratégies pour promouvoir la filière bois
Prix du jury : Coup de cœur pour un projet exemplaire et impactant

 L’objectif ? Soutenir une économie durable, valoriser les savoir-faire régionaux et faire du bois un levier d’innovation et de transition écologique. Ce prix peut être cumulé avec la dotation Tango&Scan !

Un Speed Meeting Créatif pour connecter les talents – 12 mars 2025


Dans le cadre de leur partenariat, le PNRVN et accro organisent un Speed Meeting Créatif le 12 mars 2025. Cet évènement a pour objectif de rassembler et de permettre des échanges entre des designers et des artisans qui travaillent (ou souhaitent travailler) autour de la filière bois.

💬 Au programme

17h00 : Clôture

14h00 :  Visite de la scierie-caisserie de Steinbourg

15h30 :  Conférence sur la filière bois à La Petite-Pierre

16h15 : Temps d’échange

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Teaser


Save the date !

Dès lundi 21 Janvier, venez découvrir sur nos réseaux sociaux des interviews exclusives de nos lauréats 2023. 3 épisodes par semaine vous serez plongé en immersion totale dans leurs projets. Restez connecté !



Retrouvez le book des lauréats 2023 pour avoir un aperçu plus détaillé de ce qu’il vous attend le 21 janvier !



Mais Tango&Scan, c’est quoi ?


Tango&Scan, c’est un appel à projets innovants et une opportunité ouverte à tous·tes, visant à transformer les idées novatrices en réalisations concrètes. Conçu pour encourager la créativité et la collaboration interdisciplinaire, Tango&Scan offre un cadre idéal pour développer des prototypes et donner vie à des projets originaux. Que vous soyez entrepreneur, artiste ou visionnaire, Tango&Scan est une chance unique de concrétiser vos ambitions et d’apporter.

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Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah

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Présentez-vous

Bonjour, je m’appelle Khaled Farah, j’ai 33 ans et je suis Strasbourgeois depuis toujours. Diplômé en droit privé à l’Université de Strasbourg, je me suis assez vite orienté vers le domaine de la culture, car j’avais vraiment envie de bosser dans un environnement qui prône le collectif et qui a du sens.

J’ai commencé en tant que chef de projet, puis j’ai évolué vers des postes de coordinateur et responsable des partenariats pour des structures comme l’agence Candide, la Laiterie, et L’Ososphère. Mon dernier poste était directeur d’exploitation et du développement à Maillon Événements.

Ces différentes expériences m’ont beaucoup appris et m’ont permis de me développer tant sur le volet pro que perso. Maintenant, je suis prêt à relever de nouveaux défis et continuer à m’épanouir dans ce secteur tout en intégrant les autres ICC.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a conduit à prendre la direction d’accro ?

Alors, durant près de six ans, j’ai travaillé au sein de différentes structures culturelles, où j’ai eu l’occasion de piloter des projets variés, de chercher des financements et de déployer des stratégies de développement. J’ai également eu la chance de créer un réseau de partenaires super diversifié, que ce soit dans les industries culturelles et créatives, le milieu universitaire, l’économie sociale et solidaire, ou encore avec des institutions locales, nationales et européennes. J’ai aussi collaboré avec des associations actives dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. 

Ce qui m’a conduit à la direction d’accro, c’est d’abord mes collaborations passées avec eux, notamment via L’Ososphère, avec des projets comme la Biennale européenne de la créativité. Plus récemment, j’ai aussi travaillé avec accro sur l’idée d’un cluster des Industries Culturelles et Créatives (ICC). J’ai vraiment senti que j’étais en phase avec la vision de la direction précédente, celle de Sophie Madjibé. Du coup, je me suis dit que je pouvais naturellement continuer dans cette lignée et poursuivre le travail qu’elle avait engagé.

Quelle est votre stratégie pour renforcer la position d’accro en tant qu’acteur majeur de l’écosystème des ICC à Strasbourg ?

Pour renforcer la position d’accro en tant qu’acteur important de l’écosystème des industries culturelles et créatives du Grand Est, mon plan est d’abord de m’inscrire dans la continuité du travail effectué par la direction précédente, tout en y ajoutant ma touche personnelle.

Mon idée est de développer notre structure en allant chercher des moyens supplémentaires. Par exemple, je pense qu’il est crucial de diversifier notre modèle économique, ce qui nous permettrait d’agrandir notre équipe et ainsi élargir notre impact.

Je souhaite également favoriser une coopération plus étroite avec le milieu de l’économie sociale et solidaire car cela pourrait créer des synergies intéressantes et renforcer notre réseau. Enfin, il est important de mieux nous faire connaître auprès du grand public et des entreprises du Grand Est. En rendant accro plus lisible et visible, nous pourrons attirer de nouveaux partenaires et renforcer notre rôle dans l’écosystème local.

En résumé, je veux que nous soyons non seulement un acteur clé, mais aussi un pilier incontournable des ICC à Strasbourg, tout en innovant et en restant à l’écoute de nos partenaires financiers.

Quels sont, selon vous, les leviers prioritaires pour soutenir l’innovation et la créativité au niveau local et régional ?

Je suis vraiment convaincu de l’importance du réseau/des réseaux. Créer des espaces de collaboration entre artistes, associations, entreprises et universités et chercheurs peut vraiment faire ressortir des projets et opportunités à la condition de trouver le bon équilibre financier. Des événements, des ateliers collaboratifs et des résidences artistiques sont d’excellents moyens pour cela.

Un des leviers existants, c’est l’appel à projets Tango&Scan. Mais on peut aussi aller plus loin en trouvant d’autres initiatives en suscitant des collaborations avec d’autres collectivités ou sociétés d’économie mixte.

Et surtout, on doit aller vers le grand public ! Organiser des événements auto-financés qui rassemblent tout le monde peut créer un véritable engouement. Ces moments d’échange et de création peuvent mettre en avant les talents locaux et faire briller notre région. En rendant tout cela accessible, on est plus visible et on attire plus de ressources, tout en cultivant un écosystème créatif.

Quels projets ou initiatives aimeriez-vous lancer ou développer au sein de l’association ?

En ce moment, on a pas mal de projets en cours dont je suis particulièrement fier. L’un des plus importants, c’est Agoratrium, un pôle territorial et campus créatif, qu’on développe avec plusieurs partenaires comme l’Eurométropole de Strasbourg, l’Espace européen Gutenberg, Fabeon, les Ateliers éclairés, le 5e Lieu, SEMIA, la SERS, la FREMAA, l’Unistra, Grand E-NOV, la French Tech Est, et bien d’autres. Ce lieu vise à mutualiser des initiatives autour du print et des arts graphiques, en créant un espace de collaboration, de développement technologique et de soutien économique pour les acteurs locaux. L’idée, c’est vraiment de structurer un écosystème solide et innovant.

On a aussi Tango&Scan, qui reste un levier essentiel pour stimuler les projets créatifs, et on travaille sur l’organisation d’un forum transfrontalier avec les ICC du Rhin Supérieur. Ça nous permet de créer des connexions et d’étendre notre réseau au-delà des frontières locales.

Sinon, en octobre, on a prévu un séminaire stratégique avec l’équipe et le comité directeur. Ce sera l’occasion de réfléchir ensemble à l’avenir d’accro, redéfinir notre identité et raison d’être, et poser les bases de notre stratégie à 3 et 6 ans. Je trouve ça super important de prendre ce temps pour se poser, partager des idées et faire évoluer la vision collective.

Après ce temps de travail, nous dresserons une nouvelle feuille de route pour les années à venir.

Présentez-vous

Je m’appelle Anne Coreau et je travaille actuellement chez Orange en tant que Directrice des projets innovants en Alsace et en Lorraine. Cette mission consiste essentiellement à animer les écosystèmes des territoires ainsi qu’à décliner les programmes Orange dans le cadre de l’innovation, comme par exemple dans l’accompagnement des startups ou le développement des usages d’une technologie telle que la 5G.

J’ai auparavant travaillé en tant que commerciale, fait de la médiation techno-commerciale en Allemagne. Et actuellement je travaille dans l’animation d’écosystèmes. Je m’appelle Thierry Ianni, et je suis directeur industriel chez VHM qui est une entreprise alsacienne multiactivité centenaire et très dynamique. En tant que vice-président, je complète les expériences des uns et des autres par mon réseau professionnel. J’apporte également la vision du client industriel lorsqu’une ICC s’adresse à lui.

Quelles sont les tâches qui incombent au rôle de présidente/vice-président ? 

Anne : J’en remarque deux très importantes : le ⸱la président⸱e est responsable de la direction générale de l’association ; décisions stratégiques, suivi d’objectifs, et collaboration avec le⸱la directeur⸱ice, qui nous rejoindra prochainement. Ce travail commun entre la direction et la Présidence nous l’avions commencé avec Sophie et Thierry. Il y a également une relation qui me semble tout aussi importante et pas assez travaillée aujourd’hui, c’est la relation avec les membres du comité directeur, qui peut être enrichissante pour l’association. Ma deuxième fonction en tant que présidente est un rôle de représentation. Je suis la porte-parole d’accro auprès des partenaires, des sponsors, des institutions, ainsi que du grand public. Notre travail de représentation avec Thierry est complémentaire et nous permet de confronter l’image d’accro et  les décisions pour l’association. 

Thierry : En tant que vice-président, j’apporte essentiellement un soutien logistique à l’association ainsi qu’à la présidente. Je suis également un partenaire de discussion sur certains sujets. Il y a toujours une bonne communication entre nous, ce qui nous permet de collaborer dans d’excellentes conditions. Il n’y a pas de vice-président dans toutes les associations, donc ce travail en binôme est une chance et une force. D’autant plus que c’est la première fois qu’un poste de vice-président existe chez accro. 

Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans vos rôles respectifs ?

Anne : En tant que présidente, mon défi principal est de positionner accro dans l’écosystème du territoire en tant que partenaire des nombreuses structures qui travaillent de près ou de loin dans le pôle ICC. Je pense que l’image que l’on se fait des industries culturelles et créatives est très souvent encore une image “d’artiste”. Et pourtant, le mot industrie montre bel et bien l’évolution vers laquelle se tourne ce domaine. En échangeant avec les lauréats Tango&Scan ou les membres, je me suis rendu compte que l’on mettait très rarement l’accent sur l’aspect développement commercial, qui devient aujourd’hui très important. Je souhaite développer davantage cet aspect pour nos membres. Les ICC sont également un secteur économique qui doit tendre à collaborer avec tous les secteurs du territoire : en allant des industriels, les incubateurs, les agences culturelles, ou les designers. Il est essentiel de réussir à trouver les connexions, les synergies entre tous les domaines pour que tout le monde puisse s’y retrouver. 

Thierry : D’un point de vue personnel, le défi était de découvrir le monde associatif ainsi que celui des ICC qui étaient nouveaux pour moi. L’autre défi est très certainement celui de parvenir à rebondir positivement après le départ de Sophie Madjibé, qui a fait un travail remarquable, dans le but de pérenniser et accroître le rayonnement d’accro.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre et à vous engager dans l’association ?

Anne : Présente dans l’écosystème du territoire et notamment celui du numérique depuis maintenant plus de 10 ans, j’avais envie de m’impliquer davantage sur le territoire, et de satisfaire ma curiosité du monde des ICC. 

Thierry : De mon côté, j’ai eu la chance de participer à la Biennale Européenne de la Créativité en 2021, en tant qu’intervenant dans une table ronde, ce qui m’a permis de prendre connaissance de l’association, mais également de découvrir le monde des créatifs en l’occurrence celui des designers industriels. Et lorsque l’occasion de soutenir l’association en tant que vice-président s’est présentée, j’ai tout de suite accepté. 

Comment voyez-vous l’impact d’accro sur les industries créatives et culturelles strasbourgeoises ?

Anne : Je pense bel et bien qu’il y a un incontournable que l’on ne peut occulter, qui est l’appel à projets innovants Tango&Scan, qui est géré par accro depuis maintenant 13 ans. Tango&Scan a eu un impact significatif sur le territoire car la volonté de rapprocher des entreprises des ICC avec des entreprises du numérique est une opportunité unique. Cela témoigne de la synergie possible entre les deux mondes et les différents acteurs. Je pense sincèrement qu’il faudrait continuer à la développer et poursuivre la démarche en ajoutant des briques d’expérimentation pour renforcer l’impact. 

Thierry : accro n’a pas encore développé toutes ses capacités, c’est une association bien connue et ancrée dans le territoire strasbourgeois. L’impact est grandissant, et la nouvelle direction saura évoluer dans ce sens. 

Quelles réussites de l’association êtes-vous particulièrement fiers ?

Anne : Lors du récent départ de Sophie Madjibé, nous avons lancé un recrutement pour sa succession et la diversité des horizons, des expériences professionnelles des candidats ont témoigné du rayonnement d’accro. 

Thierry : Je suis surtout fier des équipes. Ce sont des jeunes femmes qui ont déjà su démontrer toutes leurs capacités à gérer des projets d’envergure et demandant un engagement personnel fort. J’en profite une nouvelle fois pour leur tirer mon chapeau. 

Quelle est votre vision à long terme pour accro ?

Anne : Je pense qu’il est important de continuer à travailler la synergie avec les différents acteurs de l’écosystème. Dans le cadre de l’appel à projet Tango&Scan de l’Eurométropole de Strasbourg, il me semble important de continuer à pousser les porteurs afin de créer un véritable vivier, développer les expérimentations et renforcer le rayonnement de l’association. Concernant l’intelligence collective au sein de l’association, je trouve que c’est un aspect qu’il faudra renforcer avec l’arrivée de la nouvelle direction. Il est important de travailler à la fois avec les équipes et le comité directeur. 

Thierry : J’imagine un financement plus diversifié et des offres de services plus complètes.

Comment voyez-vous l’évolution des industries créatives et culturelles à Strasbourg ou dans le Rhin Supérieur, et comment accro s’y adaptera-t-elle ?

Anne : D’un point de vue européen, des interactions transfrontalières ont déjà été mises en place par des membres de l’équipe. Et, le futur est encore à écrire.

Thierry :  Il va falloir faire avec une plus forte baisse des subventions publiques et donc être fort de propositions pour relever ce défi. accro devra garder cette flexibilité et sa capacité de lecture de l’environnement pour s’adapter.  

Quelles collaborations ou partenariats stratégiques envisagez-vous pour renforcer l’association ?

Anne : Nous avons la chance d’être transfrontalier, il faut donc trouver de nouveaux partenaires stratégiques outre-Rhin. Cette prochaine étape sera intéressante, car cette proximité géographique nous différencie. 

Thierry : Nous allons le définir avec la nouvelle direction, qui devrait être en place en septembre au plus tard. Cela sera l’occasion de redéfinir les orientations et un calendrier clair de montée en puissance sur les différentes thématiques.