Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec

Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec Rencontre avec

Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah

Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah Khaled Farah

Présentez-vous

Bonjour, je m’appelle Khaled Farah, j’ai 33 ans et je suis Strasbourgeois depuis toujours. Diplômé en droit privé à l’Université de Strasbourg, je me suis assez vite orienté vers le domaine de la culture, car j’avais vraiment envie de bosser dans un environnement qui prône le collectif et qui a du sens.

J’ai commencé en tant que chef de projet, puis j’ai évolué vers des postes de coordinateur et responsable des partenariats pour des structures comme l’agence Candide, la Laiterie, et L’Ososphère. Mon dernier poste était directeur d’exploitation et du développement à Maillon Événements.

Ces différentes expériences m’ont beaucoup appris et m’ont permis de me développer tant sur le volet pro que perso. Maintenant, je suis prêt à relever de nouveaux défis et continuer à m’épanouir dans ce secteur tout en intégrant les autres ICC.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a conduit à prendre la direction d’accro ?

Alors, durant près de six ans, j’ai travaillé au sein de différentes structures culturelles, où j’ai eu l’occasion de piloter des projets variés, de chercher des financements et de déployer des stratégies de développement. J’ai également eu la chance de créer un réseau de partenaires super diversifié, que ce soit dans les industries culturelles et créatives, le milieu universitaire, l’économie sociale et solidaire, ou encore avec des institutions locales, nationales et européennes. J’ai aussi collaboré avec des associations actives dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. 

Ce qui m’a conduit à la direction d’accro, c’est d’abord mes collaborations passées avec eux, notamment via L’Ososphère, avec des projets comme la Biennale européenne de la créativité. Plus récemment, j’ai aussi travaillé avec accro sur l’idée d’un cluster des Industries Culturelles et Créatives (ICC). J’ai vraiment senti que j’étais en phase avec la vision de la direction précédente, celle de Sophie Madjibé. Du coup, je me suis dit que je pouvais naturellement continuer dans cette lignée et poursuivre le travail qu’elle avait engagé.

Quelle est votre stratégie pour renforcer la position d’accro en tant qu’acteur majeur de l’écosystème des ICC à Strasbourg ?

Pour renforcer la position d’accro en tant qu’acteur important de l’écosystème des industries culturelles et créatives du Grand Est, mon plan est d’abord de m’inscrire dans la continuité du travail effectué par la direction précédente, tout en y ajoutant ma touche personnelle.

Mon idée est de développer notre structure en allant chercher des moyens supplémentaires. Par exemple, je pense qu’il est crucial de diversifier notre modèle économique, ce qui nous permettrait d’agrandir notre équipe et ainsi élargir notre impact.

Je souhaite également favoriser une coopération plus étroite avec le milieu de l’économie sociale et solidaire car cela pourrait créer des synergies intéressantes et renforcer notre réseau. Enfin, il est important de mieux nous faire connaître auprès du grand public et des entreprises du Grand Est. En rendant accro plus lisible et visible, nous pourrons attirer de nouveaux partenaires et renforcer notre rôle dans l’écosystème local.

En résumé, je veux que nous soyons non seulement un acteur clé, mais aussi un pilier incontournable des ICC à Strasbourg, tout en innovant et en restant à l’écoute de nos partenaires financiers.

Quels sont, selon vous, les leviers prioritaires pour soutenir l’innovation et la créativité au niveau local et régional ?

Je suis vraiment convaincu de l’importance du réseau/des réseaux. Créer des espaces de collaboration entre artistes, associations, entreprises et universités et chercheurs peut vraiment faire ressortir des projets et opportunités à la condition de trouver le bon équilibre financier. Des événements, des ateliers collaboratifs et des résidences artistiques sont d’excellents moyens pour cela.

Un des leviers existants, c’est l’appel à projets Tango&Scan. Mais on peut aussi aller plus loin en trouvant d’autres initiatives en suscitant des collaborations avec d’autres collectivités ou sociétés d’économie mixte.

Et surtout, on doit aller vers le grand public ! Organiser des événements auto-financés qui rassemblent tout le monde peut créer un véritable engouement. Ces moments d’échange et de création peuvent mettre en avant les talents locaux et faire briller notre région. En rendant tout cela accessible, on est plus visible et on attire plus de ressources, tout en cultivant un écosystème créatif.

Quels projets ou initiatives aimeriez-vous lancer ou développer au sein de l’association ?

En ce moment, on a pas mal de projets en cours dont je suis particulièrement fier. L’un des plus importants, c’est Agoratrium, un pôle territorial et campus créatif, qu’on développe avec plusieurs partenaires comme l’Eurométropole de Strasbourg, l’Espace européen Gutenberg, Fabeon, les Ateliers éclairés, le 5e Lieu, SEMIA, la SERS, la FREMAA, l’Unistra, Grand E-NOV, la French Tech Est, et bien d’autres. Ce lieu vise à mutualiser des initiatives autour du print et des arts graphiques, en créant un espace de collaboration, de développement technologique et de soutien économique pour les acteurs locaux. L’idée, c’est vraiment de structurer un écosystème solide et innovant.

On a aussi Tango&Scan, qui reste un levier essentiel pour stimuler les projets créatifs, et on travaille sur l’organisation d’un forum transfrontalier avec les ICC du Rhin Supérieur. Ça nous permet de créer des connexions et d’étendre notre réseau au-delà des frontières locales.

Sinon, en octobre, on a prévu un séminaire stratégique avec l’équipe et le comité directeur. Ce sera l’occasion de réfléchir ensemble à l’avenir d’accro, redéfinir notre identité et raison d’être, et poser les bases de notre stratégie à 3 et 6 ans. Je trouve ça super important de prendre ce temps pour se poser, partager des idées et faire évoluer la vision collective.

Après ce temps de travail, nous dresserons une nouvelle feuille de route pour les années à venir.